Vous êtes vous déjà demandé comment fonctionne notre cerveau ? Et surtout qu’est-ce qui le fait marcher ?
En bref, le cerveau est l’élément majeur de notre vie. Les nutriments absorbés à la suite d’une prise alimentaire vont être intégrés à travers notre organisme, atteindre le cerveau et lui permettre de fonctionner correctement. Manger équilibré n’est donc pas une croyance ou un mythe, car ce sont les bons nutriments que nous apportons à notre corps qui nous permettront d’être en bonne santé.
Mais pour mieux comprendre les conséquences de la nutrition sur notre cerveau, cherchons d’abord à savoir comment cette dernière agit sur notre organe majeur, le cerveau.
Nous savons tous que l’alimentation que nous donnons à notre organisme est nécessaire à son bon fonctionnement. Parlons ainsi des nutriments (protéines, lipides, glucides, vitamines et minéraux) qui sont les principaux acteurs de notre fonctionnement cérébral.
Les protéines jouent un rôle essentiel puisqu’elles permettent la formation de neurotransmetteurs, soit des messagers chimiques de notre organisme. Ainsi, notre cerveau est capable de communiquer avec le reste de notre organisme grâce aux neurones, eux-mêmes transportant les neurotransmetteurs. Il est donc intéressant d’en apporter par une alimentation animale (la viande de poulet, bœuf, les poissons, les yaourts, le fromage) et végétale (légumineuses, oléagineux, fruits secs).
Notre cerveau est en majeure partie constitué de lipides (30 %), on parle de lui comme l’organe le plus gras de notre organisme. Les lipides jouent un rôle dans la constitution de notre cerveau, notamment au niveau structural de ce dernier. Effectivement, ils constituent ce qui relie nos neurones, soit l’axone. Un bon apport en lipides permet donc une bonne transmission du message nerveux. De plus, le cerveau est constitué de cellules, présentant des membranes plasmiques pour se protéger du milieu extracellulaire. Ces dernières sont elles même composées de lipides pour permettre la création d’une couche de protection, filtrant les molécules passant à travers pour rejoindre la cellule. Nous retrouvons ainsi nos bons lipides à travers des sources animales (poissons gras, jaunes d’œufs, viande et fromage), et végétales (oléagineux, huiles variées comme l’huile d’olive, de colza, de noix, de lin, et les fruits secs).
Nous sollicitons notre cerveau tous les jours pour effectuer n’importe quelle tâche plus ou moins complexe. Pour qu’il puisse fonctionner sans interruption, ce dernier va alors puiser dans notre principale ressource énergétique : les glucides. Parmi cette famille, c’est surtout le glucose, un glucide simple, qui permettrait à notre cerveau de fonctionner correctement, car il consommerait jusqu’à 40 % d’apport quotidien en glucose (ou sucre). Ainsi, un bon apport en glucides sera retrouvé dans les végétaux (fruits, légumes, céréales, légumes secs, pomme de terre), dans les produits animaux (lait, produits laitiers, en petite quantité dans le foie, la charcuterie ou la viande de cheval).
Certains micronutriments vont aussi apporter leur aide : le fer permet un apport en oxygène au cerveau, l’iode entre dans le métabolisme énergétique, le cuivre et le zinc dans le métabolisme enzymatiques.
Nous savons que notre alimentation, en plus de faire fonctionner notre cerveau correctement, permettrait aussi de prévenir certaines maladies, une meilleure activité cérébrale, et de contrôler nos émotions et humeurs, dans le cas d’apport d’aliments de bonne qualité. Nous pourrions alors intégrer ces aliments dans notre quotidien à travers des recettes, prenant soin de notre santé cérébrale. Par exemple, une alimentation riche en acides gras pourrait être mise en place à travers un plat dans lequel nous retrouvons un poisson gras ou une salade intégrant des oléagineux. Apporter de bonnes protéines, serait possible grâce à une viande maigre ou des légumineuses. Enfin de bons glucides seraient apportés grâce à un apport de pain, riche en amidon pour passer une bonne journée énergétique. C’est notamment ce genre de recettes bienveillantes que vous pourrez retrouver sur l’application Nutrimis. Si le choix de bons aliments entraînerait une optimisation de notre fonctionnement cérébral, il est primordial de s’éloigner des aliments « qui nous veulent du mal ». Posons-nous alors la question de ces mauvais aliments qui apporteraient des effets néfastes sur notre cerveau
Il est réaliste d’affirmer que l’alimentation néfaste que nous portons à notre corps, et par la suite les nutriments que nous assimilons, présente de nombreux maux pour notre organisme, dont notre cerveau.
Certaines protéines sont riches en graisse (abats, des morceaux de boeufs ou de porcs graisseux) ce qui n’aide pas notre cerveau à bien fonctionner. Ces dernières vont présenter des difficultés à être assimilées dans l’organisme, et entraineront la nécessité d’un afflux sanguin dans l’intestin pour permettre la digestion lente et complexe. De ce fait, notre cerveau, moins irrigué en sang, présente une mobilité moindre, ce qui entraîne une impression de fatigue ou de lenteur.
Certains lipides comme les acides gras saturés et des acides gras trans entraineraient une inflammation cérébrale, ce qui ne permettrait pas une bonne assimilation des oméga 3. Ainsi toutes les fonctions citées précédemment n’étant pas possibles, notre cerveau pourrait être considéré comme non fonctionnel.
Enfin, concernant les glucides, il a été démontré que l’apport en glucide simple augmenterait très rapidement le taux de glycémie. Une fois le pic atteint, la glycémie redescend très vite, ce qui entraine, de la même manière que pour les mauvaises protéines, une fatigue intense voir une absence de motivation, l’impression d’être troublé.
Concrètement, ces macronutriments que nous décrivons comme étant mauvais, nous les retrouvons aujourd’hui dans ce qu’on appelle aussi facilement la « mal bouffe ». Effectivement, constituée de sucre rapide, de pains blancs, de gâteaux, de confiseries, chocolats, boissons sucrées, d’aliments gras, ne sont en fait que des produits transformés. Lorsque nous nous alimentons de ce genre de produits, les nutriments qui les composent auront du mal à être assimilés dans notre corps, maise auront également un effet sur notre fonctionnement cérébral. Il sera donc important de bien choisir ses aliments et son mode d’alimentation pour garantir l’efficacité de notre cerveau, et donc de notre organisme d’abord sur le court terme, puis par la suite sur le long terme.
Margaux VOISIN, équipe nutrition
Bibliographie :